« Vic ? C’est Pénélope, on va tous à la Main Jaune ce soir. » Il aura suffi d’un coup de téléphone pour que la jeune Sophie Marceau se retrouve à embrasser Claude Brasseur (son père dans le film), perchée sur des rollers. Une scène qui continue de faire sourire tous les fans de La Boum, génération après génération. Mais que va-t-il advenir de ce lieu mythique ?

La nouvelle vie de la Main Jaune

Aujourd’hui, il ne reste plus rien de cette piste de roller qui faisait se déhancher les jeunes des années 80. Toutes les banquettes ont été retirées, les décorations jetées, pour faire place au neuf. Même l’iconique toboggan, qui permettait de rejoindre directement la foule des patineurs, n’est plus.

Mais séchez vos larmes, dans le cadre du projet "Réinventer Paris", le premier roller disco de la capitale va se relever. Après un appel à projets, ce local à l’emblématique devanture bleue devrait bientôt accueillir salles de concert, bureaux et studios d’enregistrement. Et de ce qu’on nous a dit, ça devrait aller comme sur des roulettes.

Pour l’instant, la transformation vient à peine de débuter, et on ne risque donc pas de pouvoir retourner en pélerinage là-bas prochainement. Mais on espère une seule chose, c’est que pour l’inauguration des salles de concert, les gérants proposent à Richard Sanderson de venir nous chanter "Reality". Sinon, pas sûr qu’on soit là…