Selon une étude publiée par le Oliver Wyman Forum, qui réunit chaque année les grands acteurs de la mobilité, le métro parisien arrive en neuvième position dans le monde. En partenariat avec l'université Berkeley de Californie, le Forum dévoile l'édition 2020 de son indice de facilitation à la mobilité urbaine, un classement des positionnements de villes en termes de position sur la mobilité.
De bonnes liaisons, mais toujours une forte pollution
En tête de ce classement des transports mondiaux : Singapour, Londres et Stockholm. Et juste un peu plus bas, dans le top 10, arrive notre historique métro parisien. Les critères ? Infrastructures, impact social, attractivité sur le marché, efficacité du système ou encore innovation. Selon le forum, en termes de points forts, les liaisons entre les stations de transports en commun sont très bonnes et ces dernières sont facilement accessibles à pied. On lui reconnait également ses qualités en matière d'innovation dans le domaine de la mobilité propre et intelligente. Pourtant, Paris « souffre d'une forte pollution sonore et lumineuse » (et olfactive, à certains moments, si l'on peut se permettre). La gestion du trafic est également à la traîne, avec en cause l'insuffisance des investissements dans les infrastructures et un concept d'exploitation faible. Autrement dit, ses transports sont relativement chers et son réseau manque cruellement de coordination et de surveillance en temps réel. Le métro parisien a donc encore du travail à fournir pour arriver en tête du classement...