« Ce qu'on a toujours dit, si vous lisez bien le règlement, c'est qu'on demande que l'identité civile soit féminine... Donc, il n'y a pas de problème. S'il y a des transsexuelles qui ont cheminé vers le féminin et qui ont une carte d'identité féminine, il n'y a aucun problème. Il n'y a aucun souci » a déclaré la présidente de la société Miss France.
Au lendemain de l’élection de notre dernière Miss France, Diane Leyre, le débat s’axe de plus en plus vers la remise en question du règlement du concours, pourtant si apprécié il y a encore quelques années. Les mœurs changent, et donc les règlement évoluent en même temps, dans l’idée.
Sylvie Tellier, de son coté affirme que le règlement évolue depuis 17 ans, mais à la fois reste figé sur certains aspects, par exemple le fait de ne pas avoir d’enfants, ou de ne pas être mariée.
Alexia Laroche-Joubert a fini sa déclaration sur une note progressiste :« J’ai appelé 25 Miss France, une heure de conversation avec chacune pour comprendre ce qu’est Miss France. (…) J’aimerais travailler à un collège de réflexion sur le règlement avec une réflexion commune parce qu’il y a un moment quand on me dit par exemple : ‘pourquoi elles n’ont pas d’enfant ?’ Les 25 Miss que j’ai eu au téléphone m’ont dit : ‘Ça n’est pas possible’. En revanche, il y a sûrement des aménagements à faire ».
Quand on regarde chez nos voisins, on se trouve un poil en retard. Miss Germany est une jeune maman de 35 ans. Aux Philippines et en Afrique du Sud, les participantes transgenres sont déjà d’actualité, une femme transgenre espagnole a déjà participé à Miss Univers, et aux USA, la Miss qui représente le Nevada est transgenre aussi.
La France pourrait manquer un peu d’avance en la matière, mais la nouvelle présidente semble prendre la tangente du progrès. Super chouette et pas trop tôt !