Avis aux gamers : sortez vos manettes et tenez-vous prêts, le temple mondial du jeux vidéo débarque chez nous en 2026. C’est à Bussy-Saint-Georges, en Seine-et-Marne, que ce nouveau haut lieu de la culture pop devrait voir le jour prochainement, au coeur d'un immense pôle ludique de 80 000 m2 encore en cours de construction !
Un projet qui plaît... beaucoup
En quelques mois seulement, le youtubeur français Tev, basé au Japon depuis plus de 10 ans maintenant, a tout de même réussi à récolter plus de 2 millions d’euros (sur les 50 000 attendus au départ, bel effort). Une coquette somme qui prouve bien que le milieu du gaming, qui connaît depuis quelques années un essor considérable, a un véritable public derrière lui prêt à se donner les moyens pour obtenir la reconnaissance qu’il mérite. On se souviendra notamment des succès fous remportés par les différentes éditions du Z event, l’énorme projet caritatif mis en place par les streamers Zerator et Dach (qui représente tout de même plus de 10 millions d’euros récoltés lors des éditions 2021 et 2022). Et quoi de mieux qu’un lieu aussi démesuré que celui-ci pour rendre hommage à ce que beaucoup considèrent comme le 10e art.
Et, consécration ultime, le président de la République en personne a apporté son soutien au projet en direct sur la chaîne Twitch de Tev. Une reconnaissance qui fait du bien à une époque où les jeux vidéos sont souvent décriés pour leur dangerosité, leur violence, leur propension à rendre addict aux écrans, et toutes ces critiques parfois un peu simplistes et sans fondement. Le chef de l’État a tout de même déclaré : « Je voulais simplement vous apporter mon soutien et mon haut patronage à votre projet de musée du jeu vidéo, un musée actif, une cité vivante »… excusez-nous du peu !
L’Odyssey du jeu vidéo
Très justement nommé d'après le nom de la première console jamais créée, le Magnavox Odyssey, le musée se revendique première collection au monde de Nintendo, Play Station et autres Xbox, en en regroupant en tout plus de 2200 ! De quoi s’attendre à des parties de Mario Kart bien plus endiablées que celles que l’on a tous désespérément essayé d’organiser un jour sur le petit écran de notre Switch. Mais ce projet colossal n’aurait jamais vu le jour sans les efforts d’un collectionneur acharné, Ludovic Charles. C’est en effet lui qui a récolté ces (quelques) centaines d’objets, et, par manque de place, a décidé de s’en séparer. Et on l’en remercie, puisque ça nous donnera l’occasion de voyager dans le temps et de nous dire, d’un air un peu écœuré « Ah mais avant la X et le O étaient inversés, quel enfer » ou encore « je te raconte pas la galère pour gagner des combats dignes de ce nom à Smash Bros avec un serveur de cette lenteur… »
Plus qu’une plongée dans l’histoire du jeu vidéo, cet espace de plus de 3500 m2 proposera une véritable escapade au Japon. Si ce pays n’est pas le berceau du gaming à proprement parler, il s’en rapproche tout de même beaucoup par le nombre de consoles, jeux et autres cosplays qui y sont nés et continuent d’y voir le jour à chaque instant. Restaurants, boutiques, un véritable dépaysement en quelques minutes de RER A. Bon d’accord, pas mal de minutes, on vous le concède, mais quand même, c’est plus court qu’un aller/retour à Tokyo, promis. Un véritable mini-village sera donc construit sur place pour rendre un hommage exceptionnel à la culture nippone, et nous, on adore ça. Une espèce de Paris Game Week permanente en somme.