En avril dernier, le hashtag #saccageparis enflammait Twitter autour d'un sujet qui fera toujours couler de l'encre : la saleté de la capitale. L'opposition, menée par Rachida Dati (maire du 7e arrondissement) accuse la mairie de "saccager la ville" à grands renforts d'ordures, de mobilier urbain abîmé et de graffitis.
Végétalisation, éclairage, signalisation et mobilier
Des centaines de Parisien.e.s dénonçaient une ville « encrassée et enlaidie ». Photos à l’appui, iels accusent Anne Hidalgo, la maire de Paris, de laisser la capitale dans un état d’insalubrité. La mairie ainsi qu’Emmanuel Grégoire, adjoint à l’urbanisme d’Anne Hidalgo avaient réagi en dénonçant une « campagne de dénigrement » donnant une « image déformée et caricaturale de la ville ».
Suite à la consultation pour le Manifeste d'une nouvelle esthétique parisienne, Emmanuel Grégoire a annoncé ce lundi 5 juillet huit actions immédiates.
Parmi le mobilier retiré, les bancs "mikado" de la place de la République (les planches de bois empilés qui servent plus souvent de rampes de skate que de véritables assises) seront pour certains retirés, d'autres nettoyés, les bancs "champignons" qui encerclent les arbres seront enlevés et les plots jaunes qui délimitent les "coronapistes" disparaîtront eux aussi du paysage. Et maintenant, à quand le retrait du mobilier anti-sdf ?