Vous avez peut-être été surpris·e de ne voir aucune voiture circuler dans les rues de Paris, dimanche 17 septembre. Pas de panique, tout était normal, la capitale célébrait la 9e édition de son opération "Paris Respire". Quésaco ? C’est justement une journée dans l’année où aucun véhicule motorisé n’est autorisé à rouler. L’objectif : limiter la pollution atmosphérique, le temps de quelques heures.
Des résultats encourageants
L’absence de véhicules motorisés n’a pas été sans conséquence : entre 11h et 18h, l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France, Airparif, a constaté que les « concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont été inférieures de 5% à 20% à proximité des axes de circulation par rapport à un dimanche habituel ». Une baisse qui est donc drastique, et qui a été particulièrement marquée à Opéra.
©Airparif
Une initiative nécessaire
Si cette journée est devenue un rituel annuel dans la capitale, de nombreux quartiers et arrondissements parisiens ont désormais instauré l’interdiction de circulation des véhicules motorisés chaque premier dimanche du mois.
Les particules ont des effets immédiats et à long terme sur notre organisme et représentent donc un risque majeur. Selon les données obtenues par Santé Publique France, chaque année, 48 000 décès prématurés ont lieu en raison de la pollution atmosphérique. Une étude menée par l'Observatoire régional de santé Île-de-France et Airparif complète cette information en révélant qu'en 2019, la pollution est responsable d'un décès sur dix dans la région.