Le Bonbon

Paris : Les terrasses éphémères seront finalement gratuites pour les restaurateurs

Alors que l'annonce avait provoqué l'indignation générale, la Ville de Paris revient finalement sur sa décision de faire payer une redevance aux bars et restaurants pour l'installation de leur terrasse éphémère... Une bonne nouvelle pour ces établissements qui se battent depuis 1 an pour garder la tête hors de l'eau.

Alors que les tenancièr.e.s de bars et de restaurants ont dû baisser leurs rideaux il y a plus de 6 mois, la Ville de Paris avait annoncé que cette année, ces mêmes terrasses, qui devaient rouvrir à la fin mai, seraient payantes dès le mois de juillet. Une décision qui a provoqué un véritable tolé ainsi que de vives réactions... jusqu'à l'obliger à repousser la redevance à la fin de l'été. OH YEAH !

 
Une redevance pour remplir les caisses de la ville

L'année dernière, Paris voyait naître 9 000 terrasses éphémères. Une autorisation délivrée gratuitement aux restaurateur.ice.s afin de les aider à rebondir après le 1er confinement, tout en limitant les risques sanitaires liés aux lieux clos. « Nous avons fait un gros effort depuis le début de la crise et les restaurateurs nous ont remerciés pour cette aide qui a permis de les sauver. Mais à partir de juillet, les terrasses et les extensions éphémères seront payantes et les tarifs seront harmonisés », a expliqué au Parisien Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à la mairie de Paris. En effet, depuis la crise sanitaire, Paris est à sec. Pas étonnant donc que la ville cherche à remplir ses caisses.

 
Une redevance reportée à la fin de l'été

Cette décision qui intervient après plusieurs mois de fermeture, les galères des confinements 1, 2 et 3, le couvre-feu... est un véritable coup dur pour les restaurants et bars de la capitale. Grâce à un soulèvement politique et médiatique, la mairie décide finalement de reporter cette redevance à la fin de l'été. Celle-ci prendra la forme d’un nouveau règlement des étalages et des terrasses (RET) qui prévoit la fin de la gratuité des extensions de terrasses éphémères.


© Naïs Bessaih