La passerelle piétonne Bir-Hakeim, qui jouxte le pont du même nom et enjambe l’avenue Kennedy, a fermé ses portes — ou en tout cas ses accès, fautes de battants à proprement parler – depuis maintenant 3 jours. En effet, le passage, qui a été pris d'assaut dans la nuit de samedi à dimanche, a montré de très gros signes de faiblesse, obligeant la police à le faire évacuer en urgence pour le fermer sur-le-champ. On vous raconte.

Le pire a été évité

Dans un premier temps, ils ont été très nombreux à la sentir bouger, voire tanguer sous leurs pieds. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que les forces de l’ordre constatent la chute des premiers boulons, et demandent immédiatement une clôture de la passerelle Bir-Hakeim. Un architecte a même été appelé en urgence pour constater les dégâts sur la voie. Cette dernière, qui présentait depuis quelques années des signes de détérioration, n’aura donc pas résisté à l’engouement des Parisiens à fond dans les JO.

Pourtant, cette situation aurait pu être évitée. En effet, la passerelle avait été percutée par une voiture en 2021, une collision qui l’avait énormément affaiblie. Depuis, faute de travaux mis en place, elle était soutenue par des échafaudages, et beaucoup s’inquiétaient du manque de sécurité de cette zone. L'association de riverains Passy-Seine avaient fait circuler des pétitions pour entamer les rénovations avant les JO, sans grand succès.

Des travaux enfin envisagés

Si l’on regarde le bon côté des choses, il semblerait que ce qui s’apparente maintenant à une grosse frayeur ait au moins eu l’avantage de faire bouger les choses. Si pour l’instant, la passerelle ne présente plus de risques de chute d’éléments, elle restera tout de même fermée au public jusqu’à ce que des travaux aient été effectués. Pour rappel, l’adjoint à la Mairie de Paris chargé de la voirie (entre autres) David Belliard s'était engagé au mois de novembre 2023 à mettre en place ces rénovations. Mieux vaut tard que jamais !