Chaque année c’est la même rengaine (ou du moins, avant covid). Le 14 juillet, jour de notre chère Fête Nationale, les feux d’artifices affluent sur l’hexagone. Et pourtant… Il semblerait bien que ces magnifiques spectacles pyrotechniques ne soient pas aussi cools que ça. L’association Paris animaux zoopolis (ZAP) prévient la ville de Paris et met en garde sur les souffrances causées sur les animaux, particulièrement sur les oiseaux et les poissons.
Détonations hyper bruyantes, fumée et combustion, projectiles en plastique… De multiples facteurs qui nuisent au bien-être animal. Pour la PAZ, tout est clair : les feux d’artifices ont un impact grave. La solution ? Des fusées avec un volume sonore diminué d’au moins la moitié (70 décibels). Une idée proposée par Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association. D’autres villes ont choisi d’annuler leur feu d’artifice du 14 juillet. À Tours, la mairie écologiste de la commune a décidé de tirer un trait sur cette tradition, et l’asso aimerait bien que la mairie de Paris s’en inspire.
Pour des feux d’artifices plus conscients
Selon la Ligue de protection des oiseaux, la détonation d’un feu d’artifice provoque chez les oiseaux une panique, voire, une crise cardiaque. En Ile-de-France, ce sont particulièrement les oiseaux migrateurs du fleuve, les sternes, qui sont touchés, mais aussi des pigeons, passereaux et faucons crécerelles. Chaque année, à Tours, Amboise et Toulouse, le sol, au lendemain du 14 juillet, ressemble bien à un cimetière d'oiseaux .
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré travailler avec les prestataires des feux d’artifice sur un cahier des charges visant à baisser le niveau sonore. Côté pollution, David Proteau, artificier en charge du spectacle de ce jeudi 14 juillet, explique avoir mis en place des feux d’artifices plus écoresponsables, sans métaux lourds libérés dans l’atmosphère.