Le Bonbon

Un premier date qui tourne mal affole la toile

Sur les réseaux, un message publié le 23 janvier fait le bad buzz. Morgane, jeune habitante de Conflans-Sainte-Honorine (78), livre son témoignage d’un premier rendez-vous avec un homme rencontré sur Instagram qui aurait mal tourné, « 1h30 de calvaire ».


« J’ai vu ma vie défiler, je voyais tout blanc, je me suis fait pipi dessus. » Ainsi Morgane livre-t-elle son témoignage glaçant sur les réseaux sociaux. Samedi 11 janvier, elle avait rendez-vous pour la première fois au restaurant avec un homme rencontré sur Instagram, qui l’aurait ensuite frappée, menacée de viol et menacée de mort. La jeune fille a finalement réussi à s’échapper après plus d’1h30 de calvaire, avant d’être recueillie par une voiture qui passait par là et qui l’a emmenée au commissariat. Bilan : des bleus, des yeux au beurre noir, 6 jours d’ITT et un important traumatisme.

Le 23 janvier, Morgane partage son histoire dans un message publié sur les réseaux sociaux (sur le groupe Facebook Wanted, d'où il a été supprimé, ainsi que sur son compte Instagram), et immédiatement, c’est toute la toile qui s’affole. 14h plus tard, le post insta compte plus de 160 000 likes et près de 15 000 messages de soutien d’inconnus. Dans son message, la jeune femme explique s’être retrouvée face à un mur au commissariat, les policiers lui expliquant que le présumé agresseur n’aurait sûrement aucune sanction, de la même manière que peu d’entre eux sont réellement punis même lors de fins tragiques.

« Comment est-ce possible ? Il y a toutes les preuves, les caméras du parking, les coups et blessures constatés par un médecin de la PJ, des aveux de la part de l’agresseur et pourtant… Aujourd’hui encore, aucun action n’a été réalisée à son encontre », témoigne Morgane.

De son côté, l’homme s’est défendu dans une longue vidéo publiée sur son Instagram, dans laquelle il ne nie pas les faits, tente (piteusement) de se justifier, et se ridiculise. Pour lui, ce serait de sa faute, elle n’aurait pas dû lui mentir en lui disant être célibataire. Morgane, elle, a depuis reçu plusieurs témoignages d’autres jeunes femmes qui affirment avoir été harcelées par le même homme récidiviste.

Peut-être serait-il temps de mettre en place de réelles sanctions pour les agresseurs sans attendre que les femmes se fassent tuer. Peut-être serait-il temps de prendre au sérieux les accusations de violence... Puisse cette histoire faire un jour jurisprudence.