Plus besoin d’investir dans du thé qui aura fait le tour du globe. La 5e édition du dispositif de la Mairie Parisculteurs a récompensé, ce mardi, des projets visant à promouvoir l’agriculture dans la capitale. Parmi eux, un des lauréat se nomme Jardins de thé. Son but ? Cultiver du thé à Paris même.
Auparavant installée en Normandie, Gaëlle Rousseau, rencontrée par le Parisien, s’apprête à prendre possession d’un terrain de 1 900 m2, l’Orée-du-Bois, dans le 16e, mis à sa disposition par la Mairie pour 12 ans. Ne lui reste plus qu’à conserver quelques sapins déjà présents et planter « entre 300 et 500 plants de camélia sinensis ». En plus de produire du thé 100% parisien, la lauréate a à cœur de « faire découvrir aux Parisiens ce qu’est le thé, comment c’est produit, et montrer tout le travail qu’il y a derrière ».
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le thé
Depuis la Normandie, près de Deauville, Gaëlle propose déjà un atelier immersif ; elle fait visiter ses jardins et partage son savoir-faire, car c'est ça, la culture du thé : le partage, le voyage et la cérémonie. Une véritable formation qui est proposée par celle qui a l'habitude de partir à la découverte des plantations de thé en Europe et dans le monde, dans laquelle elle permet d'expérimenter la dégustation, la fabrication et la cuisine au thé.
En plus de jouer sur le local, une telle initiative permet d’aider à ramener l’agriculture en milieu urbain. À terme, pourrait-elle être une alternative au thé du Sri Lanka, dont on sait que la production n’est pas toujours écologique ? En effet, comme toute agriculture intensive due à sa popularité, elle est l’une des causes de la déforestation et mettrait en danger certaines espèces. Alors, quel avenir pour la deuxième boisson la plus consommée au monde ?