Le Bonbon

Ils profitent du confinement pour braquer… la Banque de France !

Aujourd’hui, en début d’après-midi, un commando de pieds nickelés surnommés Les Bilboquets a tenté de dérober nos économies à la Banque de France dans le 1er arrondissement. Notre petit groupe de Mesrine du dimanche a décidé, sur un coup de tête, en plein milieu du confinement national, de braquer la banque des banques… en respectant les consignes de sécurité !

Tout avait plutôt bien commencé. Aujourd’hui, vers 10h30, dans un tabac des Champs-Élysées. « Ils song entrey, et ont tout priheu dans la caisseu. », s’exclame l’agent Frioul, muté à Paris depuis peu, occupé pendant ce temps à contrôler les bons de sortie des 19 habitants des Champs-Élysées. Il ajoute : « Dommage qu’ils n’aient pas fait ça en fing de joureunée, ils auraient peut être eu plus qu’un SMIC con ! ». L’agent des forces de l’ordre a pu néanmoins voir la voiture, puis identifier certains des suspects sur les caméras de surveillance du bar-tabac. Il les aurait alors entendus décider de leur prochaine cible sur un coup de tête : la Banque de France. L'agent Frioul n'en crut pas ses oreilles.


Des noms très inspirés

Ils ne portent que des noms liés à l’épidémie : le chef d’appelle "Covid", le numéro 2 "Virus" les attendait dans une Mercedes, "Peste 2 ouf" et "Choléra" s’occupaient des gens dans le café, pendant que "Petite Coqueluche" devait mettre le cash dans les tote bags tagués au nom d’une mystérieuse start-up "Les Bilboquets", origine du nom de ce groupe de gangsters de cette triste parodie de Casa De Papel, indice qui mènera plus tard à découvrir le mobile de ces fadas.

En revanche, le rêve sera de courte durée. Voyant qu’ils avaient accompli le coup du tabac facilement, le boss, identifié comme Jack C., s’est cru immortel et a proposé l’idée de la Banque de France. Ses collègues auraient tenté de le dissuader mais il ne voulait rien entendre. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’il apprit que la Banque de France ne contenait plus d’argent depuis plus de 20 ans…


Ils respectaient les consignes sanitaires

Aussi incroyable que ça puisse paraître, les membres du commando ont respecté les consignes de sécurité pour éviter la propagation du Covid-19. Flingues emballés dans du cellophane, masques chirurgicaux ou de plongée Decathlon, avec un autre masque de protection à l’intérieur, des gants, des charlottes sur la tête et des charlottes de chaussures, des vrais pros. Du jamais vu en période de pandémie.


Une identité secrète pas très secrète

Les suspects travaillent ensemble ! Ils venaient même de monter une start-up, une boîte de prod' appelée les Bilboquets ; tout s’explique en shut down complet depuis le confinement. Tous les membres du groupe de braqueurs étaient en réalité des membres de la société. Le patron était le patron, le pilote était le directeur commercial, et le chef des opérations appelé "le Bohomme", simple graphiste, est encore en fuite dans son salon confiné à l’heure où nous écrivons ces lignes.