Au mois de janvier 2023, le président de la RATP Jean Castex avait annoncé plus de transparence concernant les messages d’information à destination des voyageurs, et il semblerait bien que cela passe aussi pas un affichage plus lisible et plus clair sur les quais du métro. Pour assurer ce changement, des nouveaux panneaux d’affichage ont d’ores et déjà commencé à être installés et continueront d’être déployés sur presque toutes les lignes jusqu’aux Jeux Olympiques.
Un des premiers panneaux a été présenté ce mercredi 20 mars par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, accompagnée de Jean Castex.
484 panneaux bientôt installés
Le nom de ces nouvelles installations ? Les panneaux "PANAM" (pour Panneaux d’affichage métro). Au total, 242 stations de métro en seront équipées d’ici le mois de juin 2024, soit 484 panneaux au total. 44 panneaux ont déjà été installés dans 22 stations de la ligne 5 entre décembre 2023 et mars 2024.
Un affichage plus grand et plus lisible
De la nouveauté, oui, mais pas de quoi non plus s’affoler. Comme leurs prédécesseurs, ces nouveaux panneaux de quai indiquent le temps d’attente des deux prochains métros, à la différence qu’ils permettent également de connaître les éventuels événements, perturbations et travaux en cours ainsi que l’état du réseau afin que les voyageurs puissent anticiper les difficultés de parcours.
Au-delà de cette nouveauté, les panneaux sont également plus grands et plus lisibles, notamment pour des questions d’accessibilité : police de caractères augmentée et palette de couleurs aux contrastes renforcés pour s’adapter aux personnes malvoyantes, diffusion sonore améliorée… Les anciens affichages aux chiffres dessinés en points oranges étaient parfois difficilement lisibles mais désormais, les panneaux « respectent scrupuleusement les normes d’accessibilité en vigueur », précise le communiqué de la RATP.
Ces panneaux seraient enfin un peu plus écologiques que les précédents, puisqu’ils peuvent être éteints lorsque le trafic est terminé, offrant ainsi une consommation énergétique légèrement inférieure à celle connue jusqu’ici.