Il l’avait dit, il l’a fait ! C’est officiel, l’homme le plus riche du monde vient de racheter Twitter ce jeudi 27 octobre. Le réseau social à l’oiseau bleu est désormais officiellement entre les mains d’Elon Musk, patron de Tesla et de SpaceX, qui a conclu son acquisition pour 44 milliards de dollars.
Les premières actions d'Elon Musk
« L’oiseau est libre », voici ce qu’on a pu lire sur le compte Twitter du milliardaire ce matin, après qu’il a racheté le réseau social américain. Pourquoi ? Depuis plusieurs mois, Elon Musk ne cache pas sa volonté d’assouplir les règles de modération des contenus sur Twitter, afin de permettre une liberté d’expression « absolue » pour les utilisateurs.
Et il n’a pas laissé beaucoup de place au suspense. Immédiatement après le rachat, Elon Musk a déjà licencié le P-DG de Twitter, Parag Agrawal, ainsi que trois autres dirigeants de l’entreprise – le directeur financier, Ned Segal, la responsable des affaires juridiques, Vijaya Gadde, et le directeur juridique, Sean Edgett, selon des sources anonymes du Washington Post.
Les réactions des internautes
Face à l’empressement du nouveau patron de Twitter, les internautes n’ont pas oublié leur sens de l’humour. Entre photos embarrassantes du milliardaire, mèmes sur son arrivée triomphante au siège du réseau social ou comparaisons avec des personnages comme Thanos, le grand méchant de Marvel qui avait supprimé la moitié de l'humanité en un claquement de doigts.
D’autres twittos ont réagi de façon plus sérieuse en dénonçant les intentions d’Elon Musk. Selon eux, le milliardaire risque de faire virer le réseau social au cauchemar, à cause d’un regain d’abus et de désinformation sur la plateforme. Et effectivement, le milliardaire a pour projet de débloquer plusieurs comptes qui avaient été bannis de Twitter, comme celui de Donald Trump, qui devrait faire son retour dès ce lundi 31 octobre.
Si ce rachat n’est pas du goût de tout le monde, certains utilisateurs y voient une bonne chose, comme l’ex-député et président des Patriotes Florian Philippot, qui félicite la « promesse de liberté » d'Elon Musk. D'autres encore y voient la fin de la « censure » opérée par les « progressistes » de Twitter.
De son côté, Elon Musk promet de ne pas faire du réseau social un « paysage d'enfer ». Il a notamment tenté de rassurer les annonceurs en affirmant qu'il souhaite que la plateforme soit « chaleureuse et accueillante pour tous ». Twitter va-t-il générer encore plus de haine qu'auparavant ? Réponse très bientôt, avec le second tour de la présidentielle brésilienne le 30 octobre et les élections de mi-mandat aux États-Unis le 8 novembre, qui risquent d'être le théâtre de fake news et débats mouvementés.