L’initiative a été prise par Vincent et ses voisins, sous le nom de "Stalincrack" sur Twitter. « Le sentiment d’abandon par les pouvoirs publics est si fort », déclare Vincent sur le compte. Il a donc décidé de dévoiler « l’enfer » de leur quotidien à l’aide de sa caméra. Cette volonté a abouti à un documentaire à venir : Stalincrack, donc.
L’objectif de cette initiative est de montrer le quotidien d’un quartier ultra violent, « qui a atteint son paroxysme pendant le confinement ». Vincent ajoute même que « c’était 2 mois de chaos indescriptible ». La sensibilisation de masse est, pour lui, la seule solution pour mettre en œuvre les mesures annoncées par les partenaires du "Plan Crack Paris".