Le Bonbon

Taxis volants : un héliport va être créé sur la Seine pour les JO !

Si le mystère planait jusqu'à présent, ça ne fait désormais plus aucun doute. Des taxis volants seront bel et bien visibles dans le ciel durant les Jeux olympiques. Le gouvernement vient tout juste d'approuver un arrêté autorisant la création d'un héliport sur la Seine.

Ils ont très largement fait parler d’eux ces derniers mois, et vous pourrez bel et bien les apercevoir durant les Jeux olympiques. Mardi 9 juillet, un arrêté publié au Journal officiel par le gouvernement a autorisé la création d’un héliport sur la Seine pour les fameux taxis volants. Installée au niveau de la gare d’Austerlitz, cette plateforme flottante servira au décollage et à l’atterrissage des aéronefs électriques. 


Des vols de démonstration durant les Jeux olympiques

Ces engins volants surmontés de 18 hélices peuvent accueillir deux personnes, dont le pilote. Fabriqués par Volocopter, une firme allemande, ils peuvent atteindre 110 km/h tout au plus, pour une autonomie d’environ 30 kilomètres. Durant les Jeux, des vols de démonstration gratuits seront effectués, notamment entre les cinq différents héliports franciliens : les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, Issy-les-Moulineaux, et l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole. La mise en place de ces taxis volants ne se fera pas sans limite. Ils ne pourront voler que de 8h à 17h et ne pourront pas décoller ou atterrir plus de deux fois par heure. La phase expérimentale devra cesser le 31 décembre prochain, et le nombre de vols effectués d’ici là ne devra pas excéder 900.


Un projet qui fait débat

Depuis son annonce, le projet est fortement contesté. En cause : la sécurité des passagers à bord, la consommation d’énergie, mais aussi la pollution sonore et visuelle engendrée par ces engins. En novembre dernier, les élus du Conseil de Paris dénonçaient une « aberration écologique » coûtant « très cher », d’après David Belliard, adjoint aux mobilités de la Ville de Paris. La maire de Paris, Anne Hidalgo, réfléchirait à déposer un recours en justice contre l’arrêté.