À quelques jours de la journée mondiale de lutte contre le sida, l'association Vers Paris sans sida organise, dès ce mardi, près de 70 évènements de sensibilisation. 12 000 sacs de prévention seront ainsi distribués jusqu'au 2 décembre dans tout Paris. Une action d'envergure pour une capitale sans sida d'ici 2030. Encore un défi pour notre jolie Paris !
L'association nous a présenté aujourd'hui son nouvel arsenal pour faciliter le dépistage et lutter contre le tabou qui lui colle aux bask'. « Ce devrait être un geste banal, débarrassé de son poids anxiogène, un contrôle simple comme l'on surveille tous régulièrement d'autres aspects de notre santé ! », confie Eve Plenel, la directrice de Vers Paris sans sida, au Parisien. Malheureusement, 20% des séropositivités échappent encore au dépistage et ce chiffre stagne.
Le test est dans le sac
Pour favoriser le dépistage, 12 000 sacs contenant 6000 auto-tests, 15 000 préservatifs masculins et 8000 préservatifs féminins seront distribués dans toute la ville. Après avoir éffectué votre auto-test, le "social challenge" vous invite à prendre un selfie de vous avec les #autotestVIH et #Depistezvous puis d'inviter 3 autres personnes à le faire. Une bonne manière de briser certains tabous !
Le dimanche 2 décembre, une grande soirée au Rosa Bonheur des Buttes-Chaumont viendra clôturer cette action en beauté ! Et pour participer aux évènements de sensibilisation et de prévention dans votre quartier, découvrez la carte intéractive de la Mairie de Paris :
Vers une démarche simplifiée du dépistage
Pouvoir pousser la porte de n'importe quel laboratoire d'analyses médicales de son quartier pour faire le test de dépistage sans préscription préalable, c'est l'une des mesures phares annoncées par l'asso' qui sera expérimentée dès 2019. Même s'il reste à finaliser le protocole, il est certain que la mesure ne peut qu'avoir un effet positif sur les bonne habitudes que tous les Parisiens devraient adopter.
Les jeunes et le sida, les résultats du sondage Ifop/Bilendi
Sidaction publie aujourd'hui un sondage alarmant réalisé auprès des jeunes de 15 à 24 ans qui révèle une méconnaissance de la diversité des moyens de protection pour empêcher la transmission du VIH, malgré les 79% qui estiment être bien informés sur la maladie (10 points de moins qu'en 2009). « Si les messages n’évoluent pas, nous alimenterons le sentiment général que la lutte contre le VIH/sida est une lutte du siècle dernier, ce qui ne fera qu’attiser l’épidémie en silence et les discriminations », explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction.
Alors, on lâche RIEN, on lâche RIEN !