Jusqu’à présent, elles n’étaient utilisées qu’à titre exceptionnel. L’usage des jumelles radars devrait pourtant se démocratiser très prochainement, puisque 10 de ces engins de surveillance ont été remis aux agents municipaux de la Ville de Paris en fin d’année 2024, et une vingtaine rejoindront le stock d’ici à la fin de l’année, afin d’équiper un maximum d’équipes. Un bouleversement pour les automobilistes qui n’étaient jusqu’à présent que rarement (voire jamais) verbalisés.
Stop aux excès de vitesse
Un radar, sur l’autoroute, c’est monnaie courante. Régulièrement, l’un de ces appareils surgit de derrière un fourré pour prendre en photo les conducteurs un peu trop pressés. Mais dans les rues de Paris, à moins de se faire un petit démarrage à 90 km/h après un feu rouge alors qu’une voiture de police se trouve juste derrière, il est rare d’être sanctionné pour les excès de vitesse. Et surtout, sans relevé précis, les estimations de vitesse se font souvent un peu au hasard.
Une situation qui est amenée à évoluer très prochainement, avec la mise en place d’équipes dédiées uniquement à ce fléau. Et une chose est sûre, l’opération est loin d’être vaine, puisque depuis le mois d’octobre dernier, date de début d'utilisation de ces petits appareils, ce sont plus de 6000 PV qui ont été distribués. Le plus souvent, il s’agit de deux-roues peu soucieux de faire la queue dans les bouchons, ou de personnes circulant dans des zones à 30 km/h comme s’il s’agissait d’une rue à 50.
Une guerre qui a un coût
Ces nouveaux cinémomètres (le vrai nom des jumelles radars) s’ajouteront aux 3 radars fixes déjà présents dans Paris, mais aussi aux voitures de police équipées de radars véhicules-véhicules qui circulent déjà dans les rues. Des contrôles renforcés pour lutter au mieux contre la pollution et les accidents, qui représentent un certain coût, puisque chacun de ces nouveaux gadgets dignes d’un très bon épisode des Totally Spies représente tout de même la coquette somme de 6000€. En espérant que ces nouvelles mesures soient efficaces, et permettent surtout une meilleure cohabitation entre les différents usagers des pavés parisiens.