C’est une pièce inédite qu’a reçue ce mercredi 2 octobre le musée olympique de Lausanne. Non pas parce qu’il s’agit d’un objet ayant eu un réel impact dans la compétition, comme la perche de Mundo Duplantis ou le VTT de Pauline Ferrand-Prévot. Mais parce qu’il provient directement de la garde-robe de notre Maire. En effet, l’édile parisienne a fait don à l’institution de la combinaison qu’elle portait lors de son plongeon devenu historique dans les eaux de la Seine le 17 juillet dernier.
Un travail de longue haleine
C’était l’un des paris les plus risqués de ces Jeux : faire de la Seine le théâtre de certaines épreuves, comme le triathlon et la nage en eau libre. Et n’en déplaise à certains, même si des rumeurs de maladie ont circulé par la suite, le défi a été relevé. Un moment historique pour la capitale française, et surtout très attendu, puisque l’État et les collectivités territoriales avaient investi plus de 1,4 milliard d’euros sur les 8 dernières années pour rendre cet exploit possible.
Grâce à cet argent, la Ville a pu mettre en place des mesures pour notamment réduire le taux de bactéries présentes dans l’eau, surtout après de fortes pluies. C’est par exemple l’une des fonctions du tout nouveau bassin construit au niveau d’Austerlitz, qui a pour but de stocker le surplus d’eau dû aux précipitations. Un travail de longue haleine donc, qui a fini par payer, puisque de la cérémonie d’ouverture aux épreuves, la Seine est devenue le symbole de ces JO.
Un souvenir éternel
C’est donc avec beaucoup d’émotion que l’élue a confiée sa fidèle tenue de plongée à l’institution suisse ce mercredi. Grâce à ce don, elle espère mettre en lumière « le témoignage de ce que les Jeux peuvent laisser en héritage ». Car si la Seine devient baignable à partir de l’été prochain, devenant ainsi un véritable poumon vert au cœur de la ville, c’est parce que la compétition a eu lieu à Paris.
La dorénavant célèbre tenue, qui a infusé pendant 2 minutes 30 dans les eaux de Paris a donc été lavée (en-tout-cas, on l’espère), avant de rejoindre les collections de ce musée pas comme les autres qui, depuis 1993, est devenu un sanctuaire retraçant une histoire des Jeux olympiques. Rendez-vous au pays du chocolat pour découvrir cet artefact quasi-magique, exposé au milieu des drapeaux, baskets et autres pagaies !