Le Bonbon

Le premier frigo solidaire de Paris s’invite dans le 18e

En moyenne, un Français gaspille 137 kg d’aliments par an ! Face à ce chiffre effarant, il faut trouver une solution. Alors « qu’est-ce qu’on peut faire de tout ce gâchis ? », c’est la question que se sont posée nos amis de l’association Le Carillon, épaulés par ceux de Cap ou pas Cap et du restaurant de quartier La cantine du 18. La réponse ? Un frigo solidaire, le premier sur le sol parisien. On y va ?


Il y a l’association solidaire qu’on ne présente plus, Le Carillon, depuis peu installée dans le 18e, Cap ou pas Cap, autre acteur de l’économie sociale et solidaire, et Dounia, la généreuse tenancière de la Cantine du 18, la nouvelle maison de ce frigo pas comme les autres.

Comme le premier garde-manger solidaire, son grand frère de l’autre côté de Paris, ce frigo en libre-service incite les Parisiens à partager et limiter le gaspillage alimentaire, mais pas que.

Margaux, volontaire chez Cap ou pas Cap, nous en dit un peu plus : « en plus d’être à disposition de tout le monde, ce mobilier urbain tend à créer du lien social entre habitants, passants et personnes dans le besoin. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est à l’extérieur et non dans le restaurant. C’est une bonne manière de faire se rencontrer toutes les tranches de la population ».

Qu’est-ce qu’on pioche et qu’est-ce qu’on met dans les tiroirs de ce cher Monsieur Frigo d’ailleurs ? Cette fois, ce ne sont pas seulement des produits non périssables comme dans le garde-manger (boites de conserve, pâtes sèches de blé) mais aussi, et surtout, des laitages, fruits et légumes voire de la viande. Commerçants du quartier et d’ailleurs, habitants, de passage… tout un chacun est invité à remplir le ventre de ce mobilier collaboratif pour espérer faire de même avec celui de quelqu’un qui en a besoin !

Comme tout ce bon monde ne va pas s’arrêter en si bon chemin, ils pensent déjà à la prochaine étape : « notre objectif est d’alimenter tout Paris en mobilier collaboratif et à terme faire de la Ville Lumière une ville zéro déchet », me confie Margaux. Cap ?


Premier frigo solidaire
46, rue Ramey – 18e