Le Bonbon

Paris tente de construire la ville idéale imaginée par le Giec

Trois ans pour sauver la planète : c’est ce qu’à annoncé le dernier rapport du Giec ce lundi 4 avril. Pour y parvenir, ils ont repensé nos zones urbaines. La « ville du quart d’heure », ou comment diminuer nos émissions de gaz à effet de serre en un temps record.

Selon le dernier rapport du Giec paru lundi 4 avril, il faut impérativement agir avant 2025 pour limiter le réchauffement climatique et conserver un monde vivable. En somme : plus que trois ans pour sauver la planète. L’idée principale est de pouvoir réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Et pour ça, il faut reconceptualiser nos villes…

Les experts du Giec qui ont travaillé sur ce fameux rapport, ont alors repensé tous nos quartiers. La promesse ? Que tous les commerces essentiels (écoles, supermarchés, boulangeries, pharmacies…) soient à moins de 15 minutes de chez soi. L’objectif est simple : diminuer l’utilisation de la voiture en ville et privilégier tout autre moyen de mobilité plus doux pour l’environnement.

Objectif « ville du quart d’heure » !

Revoir notre fonctionnement citadin est devenu une priorité. Selon les experts climat de l’ONU, 70% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des zones urbaines. « La concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l’efficacité des ressources et décarboner à grande échelle » explique le Giec. Objectif « ville du quart d’heure » donc.

Paris s’y met ! Afin de limiter l’impact environnemental, on condense de plus en plus les services dans ce que l’on a déjà. Et du côté du 17e arrondissement, la mairie tente déjà de s’engager : « La Ville du quart d’heure est une réponse à l’urgence climatique, puisqu’elle permet de limiter l’empreinte carbone liée aux déplacements. » De son côté, Carlos Moreno, scientifique franco-colombien et professeur à l’université, conceptualise la « ville du quart d’heure » depuis un moment. Pour lui, l’idéal serait que l’école soit le centre du quartier. Autour, graviteraient espaces sportifs, culturels, parcs et ressourceries. On les imagine déjà, ces villes bas-carbone !