Le Bonbon

Le passeport et la carte d’identité bientôt dématérialisés ?

À vos smartphones : les passeports et cartes d'identité pourraient bientôt avoir leurs versions dématérialisées, dans le but de faciliter les voyages au sein de l'espace Schengen.

Le permis de conduire, la carte vitale, le carte bancaire, le pass Navigo… Au fil des années, les traditionnelles cartes qui occupent nos portefeuilles se laissent progressivement oublier au profit de leurs homologues dématérialisés sur nos téléphones portables. Nul besoin de passer des heures à trouver LA carte que l’on cherche au milieu des dizaines d’autres, il suffit désormais d’un clic et le tour est joué. Et prochainement, deux nouvelles pièces pourraient rejoindre le lot puisque la Commission européenne a annoncé le 8 octobre dernier un projet de dématérialisation du passeport et de la carte d’identité


Faciliter les démarches aux frontières

L’objectif principal : faciliter la traversée des frontières de l’espace Schengen. « Pas moins de 600 millions de personnes viennent visiter l’UE chaque année, ce qui représente une charge de travail importante pour les gardes-frontières. Ce système [leur] permettrait de se concentrer sur les cas plus complexes qui nécessitent un examen approfondi », explique Ylva Johansson, commissaire aux Affaires intérieures. « La proposition d'aujourd'hui visant à numériser les passeports et les cartes d'identité ouvre la voie à une expérience de voyage plus transparente et plus sûre », a ajouté Věra Jourová, vice-présidente de la Commission chargée des valeurs et de la transparence, dans un communiqué relayé par Euronews


Une opportunité bientôt proposée aux citoyen·nes ?

Comment est-ce que ça fonctionnerait concrètement ? Le passeport numérique pourrait être envoyé à l’avance par les voyageurs afin que les vérifications d’identité soient faites en amont. Cette mesure ne devrait cependant pas être une obligation mais « une opportunité » permettant de gagner du temps. Si pour l’instant l’initiative n’en est qu’au stade de projet, elle pourrait d’abord être mise en place par les États volontaires, d'ici à 2030, avant de s’appliquer à tout l’Europe. Avant cela, la mesure devra être approuvée par le Conseil de l'UE