Il est cultivé partout dans le monde entier et a été découvert par Christophe Colomb : sans surprise, on parle bien du maïs. En France, cette céréale occupe une place très importante dans l’activité agricole : elle est la deuxième production agricole après le blé et ce sont près de 15 millions de tonnes de maïs qui sont récoltées chaque année. Rien que ça.
Près de la moitié de la production de l’Hexagone est utilisée pour nourrir volailles et bovins, et constitue un apport énergétique idéal pour produire des viandes et du lait de qualité et régaler nos papilles.
L'invité mystère des fêtes de fin d’année
Préparer son dîner de Noël est toute une affaire. Des huîtres au saumon en passant par la truffe, c’est le moment de faire des folies. En tout cas, une chose est sûre, les amateurs de viandes fines et délicates pourront se régaler grâce au foie gras, à la dinde ou encore au chapon. Pour ce faire, on comptera évidemment sur le savoir-faire et la passion des éleveurs bleu-blanc-rouge.
Le secret d’un beau produit ? Pour élever une volaille savoureuse, « il faut d’abord un bon maïs ». Benoît, maïsiculteur installé dans le sud-ouest de la France depuis près de 20 ans, nous en dit un peu plus. « Pour obtenir une bonne volaille ou un bon foie gras, il faut déjà être un passionné. L’animal vous donnera uniquement ce que vous êtes capable de lui apporter. Il faut que son bien-être soit respecté et que sa nourriture soit de qualité. Pour ça, il faut du maïs, qui pourra lui apporter tout le nécessaire à une croissance idéale : ce maïs, lui-même, il faudra qu’il soit de la meilleure qualité possible et que, durant tout son cycle il reçoive les éléments nutritifs et l’eau nécessaires à son développement. Sans excès, en raisonnant les apports. »
Au-delà du repas, le maïs s’avère aussi bien utile lorsque la fête est finie. Pour dire « Au revoir » à l’arbre de Noël une fois la dernière guirlande enlevée, c’est encore le maïs que l’on appelle, en l’emballant dans un sac à sapin, fabriqué en Haute-Loire à partir d’amidon de maïs français. Il possède même le label « OK Compost », qui garantit son respect de l’environnement : contrairement à un sac plastique ordinaire, ce sac en bioplastique se décompose au bout de 4 à 8 semaines seulement.
Depuis son lancement en 1992, il a su séduire de nombreux foyers (10 millions pour être exact !). Et pour cause : il est hyper pratique et 100 % biodégradable. Le petit plus ? Sa fabrication contribue à l’insertion de personnes en situation de handicap dans le monde du travail. Le maïs, c’est finalement un peu comme le Père Noël : toujours parmi nous sans jamais qu’on l’aperçoive, il s’assure que nos fêtes de fin d’année soient réussies !