Chaque semaine trouve tout son intérêt dans le week-end qui la termine. Parole de sage. Le week-end dernier était sans fin, ponctué de temps forts et de time-out. Ta tête dans ton vomi et les photos volées de tes potes en témoigneront. C’était bien, remettons le couvert. Elle est où la teuf ?
Le mois de novembre est bientôt fini, mais ce n’est pas encore le moment de consacrer ton peu de temps libre à courir d’une boutique à l’autre pour acheter des cadeaux de Noël pourris pour tes proches. C’est le moment de la fête ! C’est parti !
Afin de ne pas griller le peu d’énergie dispo dans nos carcasses faibles en fin de semaine, on va faire simple. A peine le temps de dire ciao à tous les collèges, on file ingurgiter des bières à l’autre bout du monde, dans le 19e, direction la Folie Paris. Ce soir c’est le Festival de la Zouz. Des meufs partout, des paillettes, des tétons, un vrai régal. De la musique, une expo, une friperie itinérante, une lecture ou encore un atelier hot, délassons-nous tranquillement avant que le coup de chaud ne frappe. En plus c’est gratos.
- Le Festival de la Zouz, à la Folie Paris
On est bien ici alors pourquoi partir ? La deuxième partie de soirée à la Folie est encore plus cool glitter gazelle que la première. Ce second round inespéré, c’est Tribute to Paradise Garage #2, soirée hommage aux origines de la culture house, orchestrée par Kiddy Smile, Pardonnez-nous ou encore Charlotte ce soir. Une belle brochette de champions.
- Tribute to Paradise Garage #2 : Steffi,Prosumer,Kiddy Smile
Puis, on a finalement des fourmis dans les pieds et on se dit que ça aurait été cool de ne pas rester 6h en stationnement à la Villette. Notre troisième souffle apparaît et des ailes nous poussent. A vol d’oiseau, Les Nuits fauves, c’est à côté. Viens on va y prendre la température. Cette nuit c’est carte blanche à Roche Musique pour les Inrocks Festival et les poulains du label mettent la main à la pâte : Darius, Zimmer, Kartell, DÅ«ne… Une belle façon de terminer la soirée avant de sombrer dans un sommeil de plomb.
- Les Inrocks Festival : Carte blanche à Roche Musique
Dring dring, on est samedi. Fais pas trop moche aujourd’hui, une expo, une balade ou une sieste sans fin plus tard, les fourmillements de la teuf commencent à te démanger. En route vers de nouvelles aventures. Le gong de début de match retentit au Candy Shop pour la soirée CUT. De la scène parisienne en veux-tu en voilà : FEVRIER, DiscoRazor ou encore Alvy, rien que ça. On étire ses muscles et on échauffe ses poignets, les festivités ne font que commencer.
La nuit sera courte alors allons droit au but : tout ça se finit à la Concrete. Ça fait longtemps qu’on n’y a pas foutu les pieds et ça nous manquait terriblement. Cette fois-ci c’est RØDHÅD et Milton Bradley à qui on passe le Salam dans la Main Room. Cette chaleur moite condensée en équilibre au dessus des égouts à ciel ouvert nous portera loin dans l’enchantement de nos chorégraphies désarticulées. Promis. Peu importe la jeunesse outrageante de certains des convives.
- Concrete - Dystopian : Rødhåd x Milton Bradley x Don Williams
C’est l’heure de l’after : RDV dans ton bureau de vote favori. Eh oui, bourré ou pas bourré, fatigué ou pas fatigué, ce serait con d’avoir un président que tu n’apprécies pas tellement. C’est les primaires de la droite et du centre, c’est aussi important. Les meilleures deux balles claquées de ta vie, que tu sois ou pas de ce bord. Si tu veux, tu pourras même lâcher une appétissante galette au milieu de la mairie en guise de protestation ultime. Les yeux collés, des relents de whisky, une carte de vote écornée et la fête vaincra.
Elle est là, la teuf.