Le Bonbon

Une boulangerie parisienne braquée pour… un cookie !

Les rues de Paris sont souvent le théâtre de situations complètement loufoques, plus ou moins rigolotes. Mais on doit bien dire que, même si on commence à s’habituer à ce genre de choses, la scène qui a eu lieu hier, jeudi 26 septembre, dans une boulangerie du 20e ne nous laisse pas indifférents, bien au contraire. Il faut dire que le lieu a été pris d'assaut simplement pour un cookie.

Il existe parfois des situations dans lesquelles la vie nous pousse à commettre des crimes, par nécessité ou par honte. Petit, on ment à ses parents pour cacher une mauvaise note. Plus grand, on oublie de préciser au serveur hyper désagréable qu’il a oublié de nous compter une bouteille de vin. Ce n’est pas la fin du monde, et ça arrive. Pourtant, ce jeudi 26 septembre a eu lieu dans la capitale un crime pas comme les autres, dont on a un peu de mal à saisir les tenants et les aboutissants…


Un cookie ou la vie

C’est une expérience que tout le monde a déjà faite au moins une fois dans sa vie. Quand on a faim, on devient irritable, on s'énerve, et on a l’impression qu’on serait prêts à faire des folies pour trouver quelque chose à manger. Bien souvent, on arrive tout de même à se ressaisir, et à attendre le prochain repas. Exception faite de cette femme qui, armée d’un fusil de chasse, a fait irruption dans une boulangerie de la rue de Ménilmontant, non pour braquer la caisse, mais bien pour réclamer à manger.

Après être entrée comme une furie dans la boutique, elle demande un cappuccino au gérant. Confrontée au refus de ce dernier — et pour cause, ils ne peuvent en faire dans le magasin — elle n’a pas baissé les bras, et a décidé de se rabattre sur un délicieux cookie aux pépites de chocolat, le prenant en joue, pour essayer de multiplier ses chances de succès. Et la rumeur raconte même qu’elle aurait alors prononcé la phrase suivante : « Des bonbons ou la vie », poussant un peu trop loin le délire d’Halloween.


La police suit les miettes

Selon nos sources, la criminelle est ensuite ressortie de la boutique, SANS SON COOKIE, le fusil en bandoulière. Le propriétaire du « Quatre heures Ménilmontant » a immédiatement contacté les forces de l’ordre, qui, grâce à un appel de recherche général, ont très vite pu mettre la main sur la gourmande, qui se trouvait un peu plus loin, sans son fusil. Une perquisition à son domicile a permis de très vite retrouver l’arme, et les policiers ont alors pu constater que cette dernière n’était pas chargée. La femme a été placée en garde à vue depuis, et nous, on est surtout soulagés de savoir qu’aucun cookie n’a été blessé pour les besoins de cette séquence. Ouf.