Le Bonbon

Un champion de parkour réalise un salto à 130m de hauteur sur la tour Eiffel sans sécurité

Insolite, c'est le moins qu'on puisse dire. Le 9 décembre, un champion de parkour a posté une vidéo de lui réalisant un salto à 130 mètres de hauteur sur la Tour Eiffel, sans sécurité, ni autorisation.

Après le défi exceptionnel que s’était lancé Anouk Garnier, de grimper jusqu’au 2e étage de la tour Eiffel à la corde, voilà que la Dame de fer a à nouveau été la scène d’une prouesse. Lundi 9 décembre, le champion de parkour Emmanuel Nasshan, a publié une vidéo datant du 20 novembre dernier lorsqu’il s’est rendu au-dessus du deuxième étage de la tour Eiffel pour y réaliser un “slideflip” ou salto sur le côté, comme le relaie Le Parisien. Un challenge de taille puisque le sportif de 22 ans se trouvait à 130 mètres de hauteur et n’avait aucune sécurité. 

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Une publication partagée par Emmanuel NASSHAN (@manu_na_)


Une performance alliant énergie et mental

Effectuer les figures les plus ambitieuses dans les lieux les plus insolites, ça le connaît. Emmanuel Nasshan pratique le parkour depuis sept ans et est professionnel depuis deux ans. Malgré son expérience, il précise sous le vidéo postée que c’est la « performance qui [lui] a demandé le plus d’énergie, le plus de patience, le plus de mental, le plus de tout ». Dans une interview accordée à l’Équipe, il déclare : « Il faut être vraiment aligné parfaitement corps/esprit et être concentré sur chaque mouvement. »


Un saut réalisé sans autorisation

Si ce “sideflip” relève du véritable exploit, la performance de l'athlète ne va pas être sans conséquences. En plus d’avoir réalisé ce saut sans le moindre filet de sécurité, Emmanuel Nasshan l'a fait savoir avoir l’autorisation de la tour Eiffel. « Au niveau des répercussions judiciaires et de l’investissement de soi-même, c’est le plus gros truc. Je risquais beaucoup, je risque encore beaucoup d’ailleurs. Ils vont sans doute nous poursuivre en justice, pour effraction, ou un truc comme ça », explique l’athlète. À l’heure actuelle, aucune convocation de lui a été envoyée. « Rien ne pouvait m’arrêter. Une fois qu’on avait trouvé le saut, fait le repérage, qu’on a vu que c’était possible… On l’a juste fait ! », affirme-t-il. 

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