L’astrologie est-elle une véritable science ? Le gouvernement a tranché sur la question, ce samedi 1er avril, en prenant une mesure inédite dans le monde : dès la rentrée prochaine, « l’astrologie deviendra une matière optionnelle pour les élèves de terminale passant le baccalauréat », selon le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye.
Si le programme officiel de l’éducation nationale concernant la nouvelle matière n’a pas encore été dévoilé, il semblerait que celui-ci se divise en cinq grandes parties : histoire de l’astrologie, fonctionnement des astres, thème astral et connaissance de soi, psychologie des signes et enfin numérologie et initiation au tarot.
Une nouvelle matière décriée
Vue par certains comme une véritable science ancestrale et par d’autres comme de pures balivernes, l'astrologie a depuis toujours divisé le commun des mortels. Pourtant, sa popularité est de plus en plus importante chez la jeune génération, qui cherche plus que tout un moyen de s’identifier. Selon une enquête Ifop publiée en décembre 2020, près de 70% des 18-24 ans disent croire aux parasciences, en particulier l’astrologie.
Selon le ministre de l’Éducation,« l’ajout de cette nouvelle matière est un bon moyen pour les jeunes de se développer personnellement et de favoriser leur bien-être ». Cette décision est cependant loin de faire l’unanimité : des associations de parents se sont déjà formées pour tenter de faire annuler la nouvelle mesure. L’une d’entre elle dénonce la totale « irresponsabilité du gouvernement » et pense que « l’astrologie est une supercherie divinatoire ». Sandra, mère d’une lycéenne de 16 ans, craint que cette nouvelle matière ne soit fondée sur des « raisonnements douteux » et qu’elle incite les enfants à croire au « charlatanisme et aux théories du complot ».
Les lycéens se réjouissent
De leur côté de nombreux lycéen·ne·s se réjouissent de la nouvelle. Sur son compte Twitter, Moon, 17 ans (Léa de son vrai nom), s’est trouvée une passion pour l’astrologie et la divination depuis maintenant 1 an et demi. Elle affirme que cette nouvelle matière lui permettra de faire « quelque chose qui lui plaît vraiment au lycée » et espère également « obtenir une bonne note pour le baccalauréat ».
Une manifestation organisée par l'association “STOP astroconnerie” aura lieu ce samedi 1er avril devant l’Hôtel de Ville, pour tenter de faire retirer la nouvelle mesure.
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