Le Bonbon

La ville de Strasbourg rebaptise 20 rues...et l'une d'entre elles s'annonce magique !

Ça bouge dans les rues de Strasbourg ! Lundi dernier, lors du conseil municipal, 20 nouveaux noms ont été votés pour nos artères préférées. Et parmi eux, un chemin “Alice au pays des merveilles” qui promet de vous faire retomber en enfance.

Le 30 septembre, le conseil municipal a validé à l'unanimité le baptême de 20 nouveaux espaces publics. Des places, des ruelles, des allées et même un parc s’offrent une identité inédite pour mieux refléter l’histoire locale et les valeurs de la ville. Et si l’inspiration est variée, on retrouve un fil conducteur dans ces choix : des hommages littéraires, des figures féminines marquantes, et une touche de nature. Parmi les ajouts les plus intrigants, on découvre le chemin Alice au pays des merveilles, mais aussi le parc de la maille Brigitte qui a été officiellement nommé Parc du Petit Bois.

Un hommage aux grandes dames

Parmi les nouvelles désignations, les femmes sont enfin mises en lumière. Avec la rue Ursula Le Guin dans le quartier Hautepierre, les exploratrices littéraires trouveront une place de choix. Sans oublier Alexandra David-Neel, célèbre exploratrice, Charlotte Perriand, pionnière de l'architecture, ou encore Nellie Bly, journaliste, qui se voient toutes attribuer une voie dans le secteur Citadelle. Les amoureux de l'art et de la nature aussi ne sont pas en reste. Le square Louise Bourgeois, du nom de l'artiste aux sculptures monumentales, apporte une touche poétique rue du Ban de la Roche. Dans le quartier Neuhof vous retrouverez aussi la rue du nénuphar jaune et la rue du grand capricorne.

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Une commission qui se réunit une fois par an

Vous vous demandez peut-être qui est à l’origine de ces choix originaux ? À Strasbourg, c’est la Commission de dénomination des rues et des écoles qui propose les nouveaux noms. Créée en 1873, elle se réunit une fois par an pour soumettre ses propositions au conseil municipal. Le processus est sérieux : il s'agit de respecter des critères stricts comme la contribution à l’histoire commune, le respect des valeurs républicaines et une juste représentation des femmes dans les noms de rue. Et pas question de se précipiter : lorsqu’il s’agit d’honorer une personne, un délai de cinq ans après sa disparition est requis, histoire d’éviter les décisions trop hâtives. Si des exceptions peuvent être faites, elles nécessitent l’unanimité des membres de la commission. On privilégie ainsi des figures ayant marqué leur époque, des références littéraires ou naturelles, et parfois, des hommages à des événements ou des lieux emblématiques.

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