Pour arriver à ce classement des villes les moins stressantes, Zipjet a observé les villes dans leur globalité, en se focalisant sur quatre catégories : la ville et son aménagement, la pollution, la situation économique et le bien-être personnel. Ainsi, les facteurs pris en compte sont : la santé mentale globale, le chômage, la dette par habitant, la circulation, les transports en commun, le sentiment de sécurité, la pollution (de l'air, la pollution sonore, la pollution lumineuse), la densité, les heures d'ensoleillement, les espaces verts, le pouvoir d'achat des familles, la santé physique, l'égalité des sexes, l'égalité raciale et la sécurité sociale.
Pour chaque catégorie, l'étude attribue un score allant de 1 à 10, 1 étant le score correspondant au moins de stress possible, et 10 étant le maximum. Il faut noter que pour les espaces verts et les heures d'ensoleillement, un score élevé signifie par exemple que la ville n'a que peu de journées ensoleillées et que peu de verdure. Chaque grande catégorie a ensuite une moyenne, et le score final correspond à une moyenne pondérée (qui prend en compte la catégorie ville pour 40%, la pollution pour 10%, la situation économique pour 25% et le bien-être personnel pour 25%).
Les villes allemandes au top (comme souvent)
Une fois les 150 villes, identifiées parmi 500 zones géographiques et englobant les villes les moins exposées au stress et les villes les plus stressantes, passées au crible, le classement est sans appel. La ville la plus stressante est donc Bagdad, en Irak, tandis que la ville la moins stressante est Stuttgart, du côté de nos voisins allemands.
Dans le top 5, on retrouve donc : Stuttgart (Allemagne), Luxembourg (Luxembourg), Hanovre (Allemagne), Berne (Suisse) et Munich (Allemagne). C'est ensuite qu'arrivent Bordeaux, en 6e place, suivie de Nice 14e, Strasbourg 52e, Toulouse 53e, Lyon 55e, Marseille 62e, Nantes 63e, Lille 71e et Paris 78e.