Les 82 hôtesses et stewards, 40 pilotes et 3 managers concernés ont deux options devant eux. Première possibilité : accepter une mutation vers une des six bases françaises d’easyJet (Orly, Roissy, Lyon, Nantes, Bordeaux ou Nice). Pour ça, la compagnie met les petits plats dans les grands : prime de mobilité de 25 000 €, logement de fonction jusqu’à mi-2026, et même des billets d’avion pris en charge pour rentrer régulièrement voir leurs proches à Toulouse. Plutôt sympa, non ? Seconde option : dire adieu à easyJet avec une indemnité de départ qui pourrait atteindre les 100 000 €, selon l’ancienneté et le poste occupé. De quoi, peut-être, voir cette séparation sous un autre angle… Les salariés ont jusqu’au 12 janvier 2025 pour décider de leur avenir, et la validation finale de ce projet par les autorités régionales est attendue début janvier.
Une pilule qui a du mal à passer
Les deux Airbus A320 basés à Toulouse mettront aussi les voiles, direction Lyon et Nantes. Pour la direction d’easyJet, il s’agit d’une décision difficile, mais nécessaire, évoquant une reprise post-Covid compliquée et une pression inflationniste qui freine les investissements. EasyJet a tout de même promis de maintenir ses vols au départ de Toulouse, histoire de continuer à connecter la Ville Rose aux grandes destinations françaises et internationales. La base disparaît, mais les avions resteront sur le tarmac toulousain.
Source : France Bleu