L'espace attire et il y a encore beaucoup de choses à y découvrir et à faire - avant qu'il ne soit trop tard. C'est pourquoi une passionnée et professeure de l’Isae-Supaero, Stéphanie Lizy-Destrez, souhaite mettre en place, d'ici la fin de l'année 2023, une formation d'un an pour entrainer les futurs astronautes commerciaux à la théorie et la pratique. Il s'agit du programme The Spaceflight Institute, qui veut donc "lancer un cursus certifié mêlant enseignements théoriques, stage de survie, vols en zéro G, simulation de mission sur la Lune" expliquent nos confrères de latribune.fr.

Ces futurs astronautes pourront ainsi aller dans l'espace par le biais d'acteurs privés et pour la modique somme de 100 000 euros (prix de la formation potentiellement prise en charge par les employeurs). 

Une formation pour tous, même pour Tom Cruise ?

"On sait comme il est difficile de devenir pilote, il faut une formation rigoureuse. Et c’est la même problématique pour l’espace. Quand on voit l’évolution que l’on pressent de l’utilisation de l’espace, il faut former les gens pour que tout aille bien, au-delà des astronautes qui sont sélectionnés par les agences et ont leur propre programme", explique cette dernière dont la jeune start-up vient d’intégrer l’incubateur Tech The Moon à Toulouse. Et de rajouter "Nous voulons former ceux qui accompagneront les touristes, travailleront dans la surveillance, la défense ou encore la maintenance des objets, des stations spatiales privées ou d’agences, le recyclage des débris spatiaux. Mais aussi des médecins et d’autres fonctions qui seront là pour épauler ceux qui seront temporairement ou de manière plus permanente dans l’espace. Il y a beaucoup de métiers au-delà du pilote et du scientifique".

Avant même le lancement officiel des candidatures, The Spaceflight Institute a reçu de nombreux dossiers de gens intéressés par le programme... dont celui de Tom Cruise ? Selon 20 Minutes, l'acteur aimerait être le premier civil à voyager dans l'espace dans le cadre d'un film dans lequel, (forcément), il sauverait le monde. 

Si vous avez envie de faire un tour en orbite, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire : trouver 100 000 euros et rester un an à Toulouse !